La fin de l’année 2019 a marqué la clôture d’un premier cycle d’obligation triennale pour le développement professionnel continu (DPC) nouvelle formule. Alors que commence un nouveau cycle depuis janvier, l’heure est donc au bilan. Dans un communiqué paru ce mercredi, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), le Collège de la médecine générale (CMG), la Fédération des spécialités médicales (FSM) et la Conférence des doyens des facultés de médecine annoncent lancer une enquête commune, auprès de l’ensemble des médecins, sur le DPC. « Cette enquête aura pour objectif de dresser un état des lieux des actions de DPC réalisées par les praticiens au cours des trois dernières années », expliquent-ils.
Avec l’évolution de la législation, le but est également de « mieux informer et accompagner » les médecins dans ces changements. « Les résultats de cette enquête permettront également de connaître les actions de DPC plébiscitées par les médecins et de proposer une évolution des recommandations », souligne le communiqué. Les résultats seront dévoilés en juin, dans le cadre du Congrès de l’Ordre des médecins.
Recueil des actions suivies par l'ANDPC
En janvier, l’Agence nationale du DPC annonçait qu’en tout, entre 2017 et 2019, 75 499 médecins se sont inscrits à au moins une action, soit 59 % de la population éligible. Pour répondre à leur obligation, les praticiens devaient au moins suivre deux actions de deux types différents sur les trois ans. En parallèle de l'enquête entreprise par l'Ordre et pour pouvoir rendre compte de cette obligation, la directrice générale de l’ANDPC, Michèle Lenoir-Salfati a indiqué en janvier que le document de traçabilité serait lancé entre mi-février et mi-mars. Ce dernier permettra aux professionnels de renseigner toutes les actions de DPC suivies. La charge incombe ensuite aux ordres professionnels de vérifier que les professionnels ont bien rempli leur obligation et de mettre en place un éventuel accompagnement, même si aucune sanction n’est prévue pour ceux qui ne sont pas en règle.
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