J'ai fait toute ma carrière comme salarié avec un contrat dans un Centre de Lutte contre le Cancer où j'étais chef de service adjoint, puis responsable et enfin PUPH. Je suis viscéralement attaché à l'exercice libéral et j'ai cotisé pendant mon exercice à un syndicat libéral. Pour témoigner de mon expérience, il est important de rester médecin responsable et nous pouvons sûrement éviter la « tyrannie » de cadres voir de directeurs en se montrant responsables et d'une activité correcte impliqués dans une bonne gestion.
Le risque du salariat est le statut modifiable au cours du temps par une fonction publique ; il faut chercher à obtenir des contrats individuels. Il faut absolument que notre Ordre et nos syndicats soient très fermes et nous aident. Il faut vendre chèrement notre métier et nos compétences. Nous pouvons être délivrés des paperasses avec une couverture sociale meilleure mais nous devons être fiers de notre métier et le mériter.
À ce jour, les libéraux sont plus nombreux et les salariés doivent défendre ce mode d'exercice car il sert de référence pour le salaire. (Ne pas accepter n'importe quoi le collier au cou : Fable du « Chien et du loup »). Il est sûr que nos jeunes ne sont pas préparés à l'exercice libéral, formés qu'ils sont par des salariés. Mais tout au fond, ne sommes-nous pas tous des salariés de Notre Sacro Sainte Sécu qui fixe nos honoraires avec nos élus ? Soyons des médecins, et fiers de l'être, mais en le méritant
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr.
Études de médecine générale
En ville, Neuder veut pousser les murs pour trouver des terrains de stage
« Mon cabinet Grand Est », trait d’union entre générations de médecins pour faciliter l’installation en libéral
Dr Agathe Scemama : « Je ne peux presque plus me passer de l’IA vocale »
Quand l’IA vocale assiste les médecins