Nommé depuis 2021 à la présidence du Haut Conseil du développement professionnel continu (HCDPC), le Dr Bernard Ortolan vient enfin de (ré)installer cette instance renouvelée (et aux missions élargies) qui exerce le rôle de conseil scientifique chargé d'éclairer les décisions de l’agence du DPC. Son premier mandat de trois ans arrivant à terme, le généraliste retraité – ancien cadre de la CSMF – veut ouvrir une nouvelle page à la tête du Haut Conseil, pour l'instant doté de 20 membres. Avec l'aide des présidents des huit commissions scientifiques indépendantes de chaque profession (CSI médecins, pharmaciens, sages-femmes, biologistes, etc.), qui siègent de droit, mais aussi des représentants des conseils nationaux professionnels (CNP) et des personnalités qualifiées, le Dr Ortolan bataillera pour améliorer l'offre de formation et sa qualité. « Il y a par exemple une carence de la part des opérateurs pour proposer des programmes d'évaluation des pratiques professionnelles, confie le Dr Ortolan. Or, dans le cadre de la certification périodique, le médecin doit être engagé dans une offre d'EPP. »
D'autres missions attendent les experts du Haut Conseil, comme le recensement de l'état de la connaissance scientifique et des expériences réalisées aux plans national et international sur le DPC, le soutien au déploiement des méthodes de DPC élaborées par la HAS, la promotion des actions de formation continue ou l'évaluation de leur impact sur les pratiques. « Notre travail va permettre aux médecins d'avoir des offres pragmatiques en adéquation avec leur besoin de formation », promet le généraliste.
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