L’hospitalisation, un événement vécu, souvent mal, par près d'un tiers des adultes français chaque année. Une enquête BVA Santé réalisée pour Itelis s’est intéressée en particulier à l’expérience des patients de chirurgie programmée. Et, selon l'enquête, près de la moitié de ceux-ci (47 %) se montre très angoissée à l’idée de passer entre les mains d’un chirurgien. L’inquiétude est moindre mais présente pour 37 % des patients et absente chez 16 % de courageux.
Apparaissant dès lors qu’un patient apprend qu’il doit être opéré, l'inquiétude n'est pas toujours bien appréhendée par les personnels hospitaliers. Seulement 19 % des patients "très angoissés" considèrent que leurs craintes ont été très bien prises en charge, et 33 % des "légèrement angoissés".
Cette inquiétude des patients est notamment attisée par le manque de dialogue entre médecine de ville et hospitalière et, semble-t-il, par la part importante de la chirurgie ambulatoire, certains n'étant pas à l'aise avec le retour immédiat au domicile, sans suivi. Un malaise qui se traduit par un besoin de soins de suite manifesté par 57% des patients.
Par ailleurs, l'étude confirme l'importance du médecin traitant dans le choix des soins hospitaliers. Dans deux tiers des cas (67%), le choix du chirurgien se fait sur recommandation de celui-ci, loin devant l’avis de l’entourage (16 %) ou Internet (6 %).
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