Élections URPS : pour les listes de l’UNOF, priorités nationales, déclinaisons locales

Publié le 19/08/2015
Le compte à rebours a commencé. Les syndicats avaient jusqu’au 3 août pour déposer les listes de leurs candidats aux élections URPS. Place désormais à la campagne avant la tenue du scrutin, dans huit semaines. En attendant le 12 octobre, Le Généraliste vous propose de découvrir les listes déposées pour les 13 nouvelles régions de l’hexagone par les organisations syndicales. Coup de projecteur sur celles de l’UNOF, la branche généraliste, pour ce 3e épisode.

Crédit photo : GARO/PHANIE

Précisée fin juillet par le gouvernement, la réforme territoriale aura décidément bien complexifié la constitution des listes pour les élections aux URPS. Des difficultés qui n’auront pas épargné la CSMF, organisation « présente dans toutes les régions et tous les départements », soutient Luc Duquesnel, le chef de file de sa branche généraliste. Pour le patron de l’UNOF, « pas question de dicter, au niveau du national, qui mettre sur les listes », la volonté du syndicat étant plutôt de « laisser un maximum de liberté aux acteurs de terrain ». « On a été dans le conseil », précise Luc Duquesnel à l’égard du rôle des dirigeants du syndicat. Celui-ci a toutefois énoncé trois priorités comme autant de règles permettant d’assimiler à la fois la nouvelle organisation territoriale mais aussi la future loi de Santé. En premier lieu, « dans les nouvelles régions », explique Luc Duquesnel, « il faut assurer une bonne représentativité des anciennes régions ». Par exemple, l’URPS de la future super région « Aquitaine » comporte des représentants du Limousin, du Poitou-Charentes et, évidemment, de l’actuelle Aquitaine. De la même façon, la CSMF a posé, comme 2e priorité, « la bonne représentativité de l’ensemble des départements » composant les régions dans leur version 2 015. Car, souligne Luc Duquesnel, « les problématiques sont différentes selon les territoires ». Enfin, la dernière priorité du syndicat tient au fait d’ « avoir des médecins généraliste prêts à travailler pour l’URPS et non candidats pour faire seulement de la figuration ». Un engagement d’autant plus nécessaire, selon le président de l’UNOF, qu’avec le pouvoir conféré par la loi de Santé aux ARS, les URPS devront s’imposer comme de véritables contre-pouvoirs.

Outre ces priorités, la CSMF a souhaité « rajeunir les listes et les féminiser autant que possible », détaille Luc Duquesnel. Un impératif qui ne devait pas pour autant sombrer dans la démagogie, poursuit-il. « On n’a pas voulu faire de la présence des femmes sur les listes un argument de campagne », explique-t-il, se défendant par avance d’une éventuelle assimilation des femmes à des leurres pour appâter l’électorat. Des femmes figurent donc sur les listes, parfois à des places éligibles, souvent en milieu de tableau. Mais une des régions devrait au moins être paritaire car, commente Luc Duquesnel, « en Pays de Loire, dans les 14 premiers (N.D.L.R. : soit le nombre d’élus lors des dernières élections), il y a sept hommes et autant de femmes ». S’agissant du rajeunissement des listes, la CSMF ne dispose pas d’indications et le chef de fil de l’UNOF d’ajouter qu’avec la féminisation, il s’agit d’ « un travail de longue haleine qui ne se décrète pas en juillet 2015 ». Et de faire remarquer que les jeunes médecins ont moins de préoccupations syndicales qu’à propos de leur exercice, dans les premières années de pratique. Cela dit, le départ de cadres syndicaux a permis, dans certaines régions, et notamment en Rhône Alpes, de créer une dynamique et faire émerger de nouvelles figures. Des jeunes pousses dont la tâche au sein des URPS s’annonce considérable : restructurer l’exercice des fonctions des élus au sein des URPS compte tenu de la configuration des régions. Et penser leur rôle en miroir de celui, à venir, des ARS.

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Consulter les listes du CSMF pour les élections URPS (collège I)

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Luce Burnod

Source : lequotidiendumedecin.fr