Une ordonnance a été présentée ce mercredi en conseil des ministres afin de permettre aux services de santé au travail de prescrire eux aussi des arrêts de travail.
Ils vont être autorisés à le faire « en cas d’infection ou de suspicion d’infection » au coronavirus seulement, a expliqué le ministère du Travail. Ils seront aussi partie prenante de la politique de dépistage qui souhaite mettre en place le gouvernement puisqu’ils pourront « procéder à des tests ».
À terme, « l'objectif c'est d'associer les services de santé au travail à une politique de tests plus massifs dans une perspective de sortie de confinement », a précisé l’entourage de Muriel Pénicaud. Tout cela se fera sous la direction et selon un protocole défini notamment par le ministère de la Santé.
En revanche le ministère du Travail ne sait pas dire « à ce stade » si ces médecins et infirmiers, qui représentent environ « 12 000 » personnes, seront fournis en équipements de protection.
Accompagner les entreprises
Par ailleurs, ces services, seront aussi « recentrés » sur « les messages de prévention » afin de lutter contre le coronavirus, et sur l'application des guides de bonne pratique des différents métiers. Ils pourront aussi « suspendre certaines visites médicales obligatoires » et « privilégier les visites d'embauche et celles des personnes affectées à des postes à risque » notamment.
Selon le texte de l'ordonnance, ils seront aussi chargés de « l'accompagnement des entreprises amenées, par l'effet de la crise sanitaire, à accroître ou adapter leur activité », et ce dans un délai fixé au 31 août 2020.
(avec AFP)
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