C’est un ouf de soulagement. Le gouvernement a annoncé mardi des aides financières supplémentaires pour les hôpitaux et collectivités locales ayant contracté des emprunts "toxiques", adossés à la parité euro/franc suisse. A l'issue d'une réunion mardi matin avec les représentants des collectivités locales et des hôpitaux, les ministres Christian Eckert (Budget) et Marisol Touraine (Affaires sociales) ont en effet annoncé un renforcement des fonds de soutien existants.
Le fonds de soutien des hôpitaux, aujourd'hui de 100 millions sur trois ans, va être majoré de 300 millions sur dix ans. Ces ressources supplémentaires seront "intégralement" apportées par les banques (soit 30 millions par an), a précisé Marisol Touraine dans un communiqué commun avec Bercy. Frédéric Valletoux, président de la Fédération Hospitalière de France (FHF) a salué une "victoire après des mois de mobilisation", alors que sa fédération évaluait à 1,5 milliard d'euros le montant de leurs emprunts toxiques. Il s'est réjoui que les 300 millions d'euros supplémentaires soient financés entièrement par les banques, alors que les premiers 100 millions d'euros n'étaient financés qu'à 25% par les banques, et aux trois quarts sur les budgets hospitaliers.
Dans un entretien au site internet des Echos, Marisol Touraine a précisé que seraient aidés en priorité "les établissements de petite taille qui ont contracté une grande quantité d'emprunts, et qui sont aujourd'hui étranglés par la dette".
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