À cinq mois des élections aux Unions régionales de professionnels de santé (URPS), qui doivent se dérouler entre les 31 mars et 7 avril 2021 par vote électronique, la liste des organisations représentatives autorisées à présenter des listes de candidats a été fixée par un arrêté publié ce mercredi au « Journal officiel ».
Du côté des médecins libéraux, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), la Fédération des médecins de France (FMF), MG France, le Syndicat des médecins libéraux (SML), l’Union syndicale « Avenir Spé » « Le BLOC Union AAL-SYNGOF-UCDF » et l’Union Française pour une médecine libre – Syndicat (UFML-S), pourront présenter des listes.
Une première pour l'UFML-S
Il s'agira de la première campagne électorale pour le mouvement fondé en 2012 par le Dr Jérôme Marty, devenu officiellement syndicat en 2016. Ce ne sera en revanche pas celle du généraliste de Fronton (Haute-Garonne), qui avait été élu en 2010 sur la liste de la CSMF en Midi-Pyrénées et s'était présenté en 2015 sur celle de la FMF. Joint par Le Généraliste, le Dr Marty s'est félicité de la nouvelle et a affiché ses ambitions. « Bien sûr que nous sommes contents. C’est une étape supplémentaire de franchie. Maintenant, l’objectif est de remporter ces élections ! », a-t-il réagi.
Pour pouvoir prendre part à ses premières élections URPS, l’UFML-S aura dû attester comme les autres organisations de son existence politique depuis plus de deux ans et prouver la présence d’adhérents dans la moitié des départements et des régions françaises auprès de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales).
Pour rappel, lors des dernières élections, en 2015, MG France avait remporté le scrutin chez les médecins généralistes avec 31,29 % des suffrages, devant la FMF (27,62 %) et la CSMF (20,25 %). La Confédération avait en revanche recueilli le plus de votes pour le collège des spécialistes.
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