Avec les ROSP et la convention signée par défaut par 97,2 % des troupes, les caisses n'ont plus face à elles qu'un troupeau de moutons bêlants pendant qu'ils se font tondre. Je fais partie des 2,8 % qui ont refusé les (petites) carottes pour ne pas risquer de recevoir par la suite les (gros) bâtons qui arrivent les uns après les autres : c’était la fin de la liberté et le début de la soumission.
Il ne fallait donc pas signer et vendre son âme et sa liberté pour quelques euros de plus (une consultation par jour au maximum) et l’engagement dans des tâches administratives chronophages à l’intérêt discutable, ceci au détriment de l’activité de soins et des patients. Bientôt les ROSP seront négatifs et les 97,2 % de signataires par défaut, qui en ont pris pour 5 ans, resteront soumis contractuellement, sans échappatoire possible. Le formatage est inéluctable : tous pareils et les patients également...sous le terme « élégant » d’harmonisation, c’est en fait une uniformisation qui se met en place.
Mais je ne verserai pas une larme pour une profession qui s'est couchée sans lutter.
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