Il semblerait que la demande du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) ait été entendue. L’Ordre des médecins avait en effet appelé Marisol Touraine début novembre à organiser une nouvelle concertation au sujet du projet de loi santé. Dans une interview au Figaro datée de mercredi la ministre de la Santé a déclaré s’engager à rencontrer l’ensemble des acteurs concernés par le texte d’ici à la mi-décembre. Sur la question du tiers payant, un des griefs des syndicats de médecins qui appellent à la grève, Marisol Touraine conteste en revanche l’idée de revenir sur cette mesure phare du projet de loi. Dans un entretien à paraître dans Le Généraliste du vendredi 21 novembre, la ministre tente toutefois de rassurer les médecins en expliquant qu’elle est "prête à clarifier, préciser améliorer ce qu’il faut" pour lever les malentendus: "Je recevrai à nouveau les organisations syndicales représentatives pour répondre aux craintes qui sont exprimées et travailler avec elles à la clarification et à l’amélioration de certaines dispositions", dit-elle. Pour cela, elle promet d’ailleurs d’inscrire dans le texte "le principe d’un délai maximal pour le paiement des professionnels de santé". Du côté des syndicats, si l’annonce d’une nouvelle concertation a été bien accueillie, l’appel à la grève du 23 au 31 décembre est maintenu.
L’Ordre des médecins se félicite de la reprise du dialogue avec la ministre
Publié le 19/11/2014
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique