Pour les médecins, c'est un complément de revenus, versus ceux obtenus par les recettes payées à l'acte, c'est bon à prendre, particulièrement pour ceux qui n'ont pas d'état d'âme, faute d'une rémunération à sa juste valeur de l'acte de base, le C, en médecine générale.
Pour les patients, il suffit de lire la presse : c'est un treizième mois, c'est une prime de fin d'année ! Assimilable à la prime de départ des grands patrons pour les remercier de leurs bons services. Bref, pour eux, c'est incompréhensible, c'est une prime aux riches, c'est un peu dégueu…
Pour l'État : c'est bien, ça n'entre pas dans l'indice des prix, ça permet de contenir l'inflation, tout comme le paiement partiel des cotisations sociales des médecins conventionnés, par les caisses.
Pour la Sécu, bras droit de l'état : c'est un troisième piège à cons. C'est comme tout avantage donné par l'État, par exemple les avantages donnés aux familles en échange d'enfants nombreux. On peut les supprimer du jour au lendemain, sans préavis, même si les parents n'ont pas fini d'élever leurs enfants. C'est tout bénef.
An maximum, on pourrait se retrouver avec comme seul mode de revenus, le tarif de base non réévalué actuel de la consultation quand, en haut lieu, on estimera que la ROSP n'a plus raison d'être, par exemple, quand les objectifs seront atteints par tous. Oh ! Ce sera discret, on supprimera un critère pour le remplacer par un autre, ce qui fait que les médecins continueront à réaliser le premier sans aucune rémunération ! Le tarif de la réalisation des tests de dépistage colo-rectal ne vient-il pas de diminuer, à titre expérimental, pour vérifier que personne ne dit rien ? Alors qu'un tarif de base régulièrement réévalué à sa juste valeur, ne pourrait pas être diminué, sauf répercussions en chaîne, incontrôlables.
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