Mi-juin, plus de 9 500 étudiants passaient l’édition 2022 des épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) dont le classement détermine le futur choix de spécialité et de subdivision pour l’internat.
Depuis la publication du classement le 22 juin, qui a vu Gaëtan Basile arriver en tête, les nouveaux internes attendaient la parution de l’arrêté qui donne le nombre de postes ouverts pour chaque spécialité et dans chaque subdivision. C’est désormais chose faite avec la publication dudit arrêté au Journal officiel du 20 juillet.
Pour la rentrée 2022-2023, toutes spécialités confondues, ce sont donc 9 024 postes qui sont ouverts (8 754 + 270 postes en contrat d’engagement de service public CESP). C’est 233 postes d’internes de plus que l’année dernière.
En médecine générale, plus gros contingent, 3 634 postes sont proposés (3 388 + 246 CESP). Ces 116 postes supplémentaires par rapport à 2021 représentent une hausse d’environ 3 %.
Dans le détail, aucune subdivision ne perd de postes (voir tableau) en médecine générale. C’est la subdivision de Tours, qui gagne le plus de places (17 supplémentaires) dans une subdivision où il est prévu de pouvoir, à terme, proposer un cursus complet d’études de médecine dans la ville d’Orléans et donc de progressivement faire monter les effectifs d’étudiants dans la région.
Du côté des autres spécialités, toutes proposent a minima le même nombre de postes que l’année dernière.
Après publication de cet arrêté, la phase de simulation va donc pouvoir débuter pour les nouveaux internes. Elle s’ouvrira dans quelques jours, le centre national de gestion (CNG) invitant sur son site internet les étudiants à se connecter à leur compte Celine à la fin de la semaine. Elle se déroulera jusqu’au 30 août, date à laquelle démarrera la procédure de choix de poste.
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