Redoubler ou prendre le risque de contaminer. Voilà le choix qui s’ouvre aux étudiants en médecine de première année de Saint-Étienne qui seraient positifs au Covid-19. Les 600 étudiants inscrits aux épreuves PASS (Portail accès santé spécifique) ces lundi et mardi ont été informés la semaine dernière qu’il n’y aurait pas de salles d’examen prévues pour les cas positifs ou cas contact au Covid-19. Cinq associations étudiantes de Saint-Étienne révèlent dans un communiqué commun l’existence de cette note de service de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) et demandent « son retrait ».
Absence d'équité, selon les étudiants
Contrairement aux épreuves de juin où des salles dédiées avaient été prévues, ce ne sera donc pas le cas cette fois-ci. « Ils ne doivent pas se rendre aux épreuves. Ils pourront redoubler tout en conservant la possibilité de passer deux fois le difficile concours d’accès à la deuxième année », explique Elouan Morcel, étudiant en 4e année de médecine et vice-président de l’association stéphanoise Fasee. Les associations étudiantes dénoncent « l’absence d’équité » créée par cette consigne. « Les étudiants touchés ont le choix entre perdre une année ou se rendre quand même aux examens, en prenant le risque de créer un cluster, ce qui accroît l’anxiété de l’ensemble des candidats », estime Elouan Morcel. Contactées lundi par l’AFP, la présidence de la faculté de médecine et la direction de l’Université Jean Monnet à laquelle elle est rattachée n’étaient pas joignables.
(avec AFP)
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