Le mois de juin a été très difficile pour les étudiants de sixième année car ils ont passé les ECN. Au-delà de cette épreuve, il faut regarder l’investissement d’un bon nombre d’entre eux qui ont travaillé d’arrache-pied pour obtenir une spécialisation, ou tout bonnement un poste d’interne en médecine générale dans une région universitaire qu’ils souhaitent.
Durant près de trois ans, ils ont concilié activité hospitalière, et travail sur des dossiers. Nombreux sont ceux qui ont mis de côté leur vie privée, et n’ont pas pris de congés durant cette période. Cet investissement mérite un maximum de sérieux de la part des responsables de ces épreuves.
Malheureusement, un des dossiers présenté n’a pas été validé car il avait fait l’objet d’une étude approfondie dans un cours privé. Comment un tel dysfonctionnement peut-il être possible, et comment les professeurs à l’origine de ces épreuves n’ont-ils pas eu plus de sérieux lors de la réalisation des sujets ?
Que le responsable s’excuse est la moindre des choses, mais il ne faut pas oublier les conséquences d’un tel agissement sur le moral de ces jeunes. Il est certain que, parmi eux, certains ont été découragés et ont très mal fini ces épreuves.
De quelle manière vont-ils aborder leur futur exercice, et n’auront-ils pas de la rancœur à l’égard de celui qui leur a présenté sciemment un sujet déjà abordé par d’autres étudiants ?
Bravo à tous et toutes pour la participation à ces épreuves qui ont hypothéqué loisirs, et une partie de leur vie privée durant plusieurs années. Pour devenir médecin (on ne répétera jamais assez) les étudiants ont dû faire d’énormes sacrifices ; élément que nos concitoyens ne comprennent que très partiellement.
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