Endosser la fonction de généraliste en 2015 reste un véritable sacerdoce.
Après avoir réussi les ECN (je n’ai pour ma part pas passé ce concours), le futur praticien doit durant 3 ans se frotter à des fonctions hospitalières, mais aussi des formations de terrain auprès de généralistes libéraux.
Travailler en tant qu’interne à l’hôpital a toujours été difficile pour le futur médecin de famille.
En effet, l’étudiant doit souvent travailler d’arrache-pied lorsqu’il est affecté en périphérie, et doit régulièrement avaler des couleuvres au CHU (il est dévalorisé au profit des spécialistes). Cette problématique, n’est pas récente, car nous l’avons également vécue. Cependant, d’autres tracas empoisonnent le quotidien de nos futurs confrères. L’administration souhaite de plus en plus réglementer leur lieu de vie (ou plutôt leur défouloir) : l’internat. Les cuisiniers mis autrefois à leur disposition ont tous disparu. D’autre part ils ne peuvent plus après des heures de travail (surtout en garde) manifester joie, colère, ou exprimer leur art sur les murs de l’internat.
Outre les blâmes, il arrive également que leur production privée soit vilipendée par des associations de tout poil.
Il faut arrêter ce jeu de sape qui se transformera lorsqu’ils seront sur le terrain à un dialogue de sourd avec leur ministre. Alors, vous les jeunes générations, réveillez-vous ! Nous restons derrière vous pour vous épauler.
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