Jacky Martin, 54 ans, doit comparaître devant les assises de Saône-et-Loire à partir de ce mardi pour la séquestration suivie de la mort d'Anne-Sophie Girollet, en 2005, ce qu'il nie. Étudiante en troisième année de médecine à Lyon, Anne-Sophie Girollet avait disparu le 19 mars 2005 après un gala de danse, à Mâcon.
Le corps de la jeune fille, morte par suffocation, avait été retrouvé le 2 avril 2005, flottant dans la Saône, près d'un pont de Mâcon. Sa voiture avait également été retrouvée dans le fleuve, non loin de là. Après avoir privilégié la piste sentimentale, les enquêteurs avaient travaillé sur celle d'un rôdeur ou d'une rencontre fortuite.
Expertises ADN
Sept ans après les faits, en 2012, de nouvelles expertises ADN avaient permis de déterminer que les traces génétiques retrouvées dans la voiture de la jeune fille appartenaient à Jacky Martin, inscrit au FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) pour divers vols, recels de voiture et violences.
Originaire de Saône-et-Loire, cet intérimaire au parcours instable, père d'un enfant, a nié les faits lors de son interpellation et tout au long de l'instruction. Selon l'accusation, l'homme a donné de « multiples versions » pour expliquer la présence de son ADN dans la voiture de la victime. Accusé de « séquestration suivie de la mort de la victime », Jacky Martin encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Le procès est prévu jusqu'au 28 septembre.
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