Alors que la deuxième promotion de PASS et L.AS faisait sa rentrée, le président de la conférence des présidents d’université (CPU) a assuré que « tout semble rentrer dans l’ordre », après une année erratique de transition marquant la fin de la PACES et du numerus clausus. L’été a été jalonné par la création de commissions spéciales au sein des facs, en charge d’examiner les dossiers des étudiants recalés. « Les autorisations exceptionnelles de redoublement sont données à la marge, c’est la consigne. La question se pose surtout pour des raisons médicales majeures, mais c’est au compte-goutte », souligne Manuel Tunon de Lara, président de la CPU. Les derniers arbitrages devraient être rendus fin septembre. « Nous avons bien conscience de l’attractivité des études de santé, mais il sera difficile d’augmenter le nombre de places chaque année », recadre pour sa part Guillaume Gellé, vice-président de la CPU.
Les présidents d’université s’inquiètent surtout du manque d’effectifs. « Les réformes du 1er et 2e cycle réclament un nombre supérieur d’encadrants. Or chaque année, 40 à 50 PU-PH démissionnent pour aller dans le privé. La situation requiert beaucoup de vigilance », précise Manuel Tunon de Lara.
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