En interaction avec de nombreuses spécialités, la rhumatologie offre une vision étendue de la médecine. Depuis la filiarisation, elle occupe les premiers rangs dans le choix de spécialisation des internes. Nouvelles techniques diagnostiques, nouveaux traitements, possibilité de s’orienter vers l’exercice clinique (en ville ou à l’hôpital), la recherche ou l’industrie pharmaceutique… la spécialité est dynamique et a le vent en poupe !
La formation de l’interne le familiarise avec des exercices très différents de la rhumatologie pour lui permettre de choisir le domaine et le mode d’exercice qui lui convient le mieux. « Les pathologies inflammatoires, aux confins de la médecine interne, sont très attractives sur le plan de la réflexion et de la sémiologie. Les pathologies mécaniques offrent la possibilité de se former en rhumatologie interventionnelle avec la satisfaction d’avoir des actes à effet immédiat. La formation permet également de s’orienter vers la recherche fondamentale ou clinique », explique le Dr Maillet.
À la différence d’autres spécialités, la rhumatologie peut s’exercer en ville comme à l’hôpital. « De nombreux actes interventionnels et/ou diagnostiques (infiltrations, lavages articulaires, ostéodensitométrie, radiographies, électromyogramme, échographies ostéo-articulaires…) augmentent l’intérêt diagnostique et thérapeutique de la spécialité et la rendent financièrement viable en ville. Les rhumatologues peuvent aujourd’hui pratiquer des échographies ostéo-articulaires et ainsi associer directement l’imagerie et la clinique : les examens sont ciblés et les diagnostics plus précis », remarque le Dr Maillet.
Dans les prochaines années, de nombreux rhumatologues libéraux partiront à la retraite. La majorité des internes en rhumatologie s’orientera vers le libéral. « La tendance actuelle est d’exercer en libéral tout en étant rattaché à un service », explique le Dr Maillet. Les places hospitalières sont peu nombreuses, mais des postes d’assistants à temps plein ou partagé s’ouvriront en fin d’année « offrant l’opportunité de rester, pour ceux qui le souhaitent, à l’hôpital » note le Dr Maillet.
Faciliter la transition vers le libéral
La section « jeune » de la SFR cherche à compléter la formation des jeunes internes et chefs de clinique. Elle organise des séminaires et tente de créer un réseau d’aide et d’information (recherche de remplacement en partenariat avec le Syndicat national des médecins rhumatologues, postes de chef de clinique vacants…). « La possibilité d’effectuer un stage chez le rhumatologue libéral est actuellement discutée avec l’ARS, offrant une autre vision de la rhumatologie. Ce n’est ni le même exercice, ni les mêmes patients qu’à l’hôpital », conclut le Dr Maillet.
D’après un entretien avec le Dr Jérémy Maillet, président de la section Rhumatologues en formation de la SFR.
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