La phase d’inscription et de formulation des vœux de Parcoursup débute ce mercredi 22 janvier 2020, à 12 heures. Avec la suppression de la première année commune aux études de santé (PACES) et du numerus clausus, les études de santé (maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie) sont accessibles sur la plateforme sous un schéma inédit qui risque de placer de nombreux étudiants devant des choix compliqués.
Désormais, un bachelier aura schématiquement deux voies possibles d'admission dans ces filières sélectives de santé correspondant à deux types de parcours.
L'étudiant pourra rejoindre une licence classique (maths, éco, lettres, droit, SVT, gestion, économie, etc.) comprenant une option d'enseignement « accès santé » (L.AS). Autre possibilité : il pourra s'inscrire d'emblée dans un parcours spécifique « accès santé » (le PASS, proposé uniquement dans les universités ayant une fac de santé) comportant cette fois une discipline « mineure » (droit, philosophie, management, biologie, langues…) dans laquelle il pourra poursuivre le cas échéant en deuxième année.
Tout étudiant conservera deux chances pour candidater aux études de santé tout au long de son parcours de premier cycle.
Plus de 400 formations PASS et L.AS
Sur Parcoursup, les universités ont affiché (progressivement), depuis mi-décembre, les différents parcours qu'elles proposent pour rejoindre l'un des cursus prisés en santé.
En pratique, plus de 400 formations PASS et L.AS sont accessibles dans l'Hexagone et outre-mer. La conférence des doyens recense 35 PASS proposant chacun une mineure d'une autre discipline (parmi une douzaine). S'y ajoutent pas moins de 378 licences classiques qui offrent des options santé – dont 162 dans le domaine des sciences et techniques, 44 en droit, 43 en sciences économiques, 90 en « humanités », 23 en psychologie et 16 en STAPS.
On recense quelques parcours originaux comme la licence musicologie/option santé, la licence d'histoire de l'art et archéologie/option santé ou encore une licence de géographie et l'aménagement/option santé.
Après avoir exprimé de vives craintes d'organisation et de logistique en raison du flou autour du financement, toutes les universités se sont mises en ordre de marche. « Les PASS sont proposés par toutes les universités qui avaient une PACES sauf Strasbourg, Caen, Poitiers et l’UPEC qui ont fait un choix d’accès exclusif par les formations de licence. Ces établissements ont été particulièrement accompagnés », confie au « Quotidien » le Pr Jean Sibilia, président de la conférence des doyens des facultés de médecine.
10 vœux jusqu'au 12 mars
Les jeunes ont jusqu'au 12 mars pour formuler jusqu'à 10 vœux, sans hiérarchie mais en expliquant sa motivation en quelques lignes. Une fiche « Avenir » avec les appréciations des professeurs et avis du chef d'établissement sera transmise aux universités et formations sélectives. Les étudiants auront ensuite jusqu'au 2 avril 2020 inclus pour finaliser leurs dossiers et confirmer leurs vœux. Les réponses tomberont au fil de l'eau à partir du 19 mai, et jusqu'au 17 juillet pour la phase principale.
En 2019, le nombre de vœux pour intégrer la Première année commune aux études de santé (PACES) avait bondi de 7 % en un an – soit 187 000 vœux – selon une note du ministère de l’Enseignement supérieur.
Les Instituts de formations en soins infirmiers (IFSI), avec 9,6 % des vœux confirmés, étaient d’ailleurs la formation la plus demandée sur Parcoursup, suivie par la licence de droit (4,6 % des vœux) et la PACES (3,3 % des vœux).
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