Numerus clausus à l’égyptienne

Publié le 21/09/2015
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C’est une tout jeune femme de 19 ans qui veut devenir médecin. Comme ses frères.

En Égypte, on l’appelle « la lycéenne au zéro ».

Fille d’un instituteur d’un village pauvre au sud du Caire, Mariam Malak était une élève brillante. 97 sur 100, telle était la moyenne de ses notes au cours de ses deux dernières années de lycée. Mais ses copies de bac ont récolté un zéro dans toutes les matières. La recalée dénonce une falsification de ses résultats – ses avocats plaident un troc de ses copies contre celles, nulles, de l’enfant d’une personnalité influente.

La justice, jusqu’ici, donne tort à Mariam Malak. Les réseaux sociaux en ont fait, eux, un symbole de la lutte anticorruption.

K. P.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9434