Créé en 2003, Nanobiotix affiche un objectif, « révolutionner le radiothérapie ». Derrière le slogan, un constat unanime : la radiothérapie est efficace contre le cancer, mais en s’attaquant sans discrimination à des tissus malades comme sains, elle cause des dégâts collatéraux qui en limitent les bénéfices.
C’est cette meilleure destruction de cellules cancéreuses que l’entreprise cherche à atteindre avec sa technologie nanoXrayTM. Munies d’un cœur dense à base de nanocristaux, ces minuscules particules sont prévues pour s’accumuler dans la tumeur et y rester après injection, intratumorale pour la première vague de produits ou intraveineuse pour la suivante. Lors des séances de radiothérapie, les rayons X vont être fortement absorbés par le cœur cristallin. Les électrons et radicaux libres produits vont alors détruire les composants des cellules environnantes, majoritairement cancéreuses, en provoquant leur mort. La première indication testée sur l’homme sera le sarcome de tissus mous (essais menés à l’Institut Gustave-Roussy fin 2010-début 2011). Les adaptations de la technique à d’autres cancers sont en cours.
Spin-off de l’Université américaine de Buffalo, Nanobiotix est basé à Paris. La dernière et troisième levée de fonds réalisée en juin 2010 (11 millions d’euros) doit les aider à faire avancer ces études cliniques déterminantes.
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