L’Intersyndicat national des internes des hôpitaux (ISNIH) s’inquiète de ne pas voir avancer aux ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur certains dossiers qu’il juge prioritaires à l’instar de la réforme du post-internat, le statut des internes ou encore leur logement. « L’augmentation du nombre d’internes liée à l’évolution du numerus clausus n’a pas été suivie d’une augmentation des postes de post-internat dont le manque d’accès péjore la formation des internes et empêche certains jeunes médecins de pouvoir obtenir leur diplôme », affirme l’ISNIH qui demande d’urgence des créations de postes. Parce que les internes « sont la seule catégorie professionnelle des hôpitaux publics à ne pas bénéficier de la récupération du temps de travail, alors qu’une grande majorité d’entre eux travaillent plus de 70 heures hebdomadaires », l’ISNIH réclame que les gardes et astreintes soient revalorisées et que ces gardes soient payées au « titre d’heures supplémentaires non imposables ». Enfin, le syndicat demande que les internes puissent bénéficier de « logements décents, pérennes et en quantité suffisante ». Le syndicat souhaite être rapidement reçu par Xavier Bertrand et Valérie Pécresse afin de trouver des solutions à ces problématiques.
Post-internat, statut
L’ISNIH veut du concret
Publié le 03/02/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8899
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