Selon les chiffres recueillis par l’Administration universitaire francophone et européenne en médecine et odontologie (AUFEMO), près de 58 200 étudiants se sont inscrits en première année commune aux études de santé (PACES) pour 2013-2014. Ils sont 4 % de plus que l’an dernier à avoir pris place sur les bancs des facultés de cette première année qui regroupe la médecine, l’odontologie, la maïeutique et la pharmacie.
La PACES a même atteint le nombre maximal d’inscrits depuis sa création en septembre 2010.
Cette nouvelle P1, intégrant la pharmacie, avait suscité quelques craintes, et freiné le nombre de candidats ces trois dernières années (de 54 000 à 56 000). Mais les études médicales font toujours rêver les jeunes bacheliers. Cette année, l’augmentation des effectifs est très sensible dans plusieurs facultés : à Angers (20,3 %), Saint-Étienne (15,6 %), Brest (13,5 %), Reims (12,7 %), Montpellier (10,5 %) et Lille (9,2 %).
Beaucoup d’abandons
C’est justement à Lille que réside le plus gros bataillon de P1 avec 3 401 étudiants, devant Marseille (3 186), Montpellier (2 609) et Bordeaux (2 594). Les facultés parisiennes voient leurs effectifs de PACES stagner peu ou prou autour de 2 400 à Paris V et Paris VI.
Le numerus clausus (national) étant fixé à 7 492, seulement 12,9 % des candidats seront théoriquement admis à passer en 2e année de médecine. Ce pourcentage doit être nuancé. Un grand nombre d’étudiants vont abandonner le cursus en cours de route ou se réorienter après la toute première session d’examens, augmentant les chances de succès des carabins les plus motivés.
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