Les candidats à la première année commune aux études de santé (PACES) ont échappé de justesse au tirage au sort pour accéder à cette filière après le bac. Cette solution critiquée de toute part pourrait être définitivement écartée à l’avenir. C’est du moins ce que souhaite Frédérique Vidal.
La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est confiée dans la matinale de France Culture ce jeudi, pour dire tout le mal qu’elle pensait de cette solution « totalement injuste », selon elle. « Je ne souhaite absolument pas être la ministre qui pérennisera ce système », a-t-elle martelé refusant « une sélection par l’absurde ».
Priorité à l'orientation des élèves
Il y a moins d’une semaine, des lycéens d’Île-de-France s’étaient alarmés de ne pas être retenus en PACES par le système APB (admission post-bac). Le ministère avait reconnu la mise en place d’une sélection aléatoire, faute de places dans les facultés de médecine franciliennes, avant de garantir que tous les étudiants ayant demandé la PACES en premier choix seraient finalement acceptés.
Comment faire face à l’afflux de candidats toujours plus important chaque année ? « Il faut d’abord que l’on règle le problème de la réussite en licence », avance Frédérique Vidal, pour qui la question de l’orientation des élèves est primordiale. Cela passe par une bonne information sur la nature des filières universitaires auprès des lycéens bien avant l'épreuve du bac, explique Frédérique Vidal.
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