Les arrêtés parus le 19 mars au « Journal officiel » relatifs aux concours des professeurs et aux maîtres de conférence de médecine générale n’enchantent pas complètement les enseignants de la discipline. Selon leur syndicat national (SNEMG), les conditions que doivent remplir les candidats à ces concours sont trop contraignantes pour permettre la titularisation de 20 professeurs et de 30 maîtres de conférence par an comme le prévoit la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST). Les arrêtés stipulent que les médecins généralistes postulant à un poste de professeur devront être titulaires d’une habilitation à diriger des recherches ou d’un doctorat d’État. Ils devront également avoir exercé « pendant au moins deux ans des fonctions de maître de conférence associé ou de professeur associé en médecine générale ». « Peu d’enseignants peuvent prétendre à postuler à ces concours, déplore le Dr Sébastien Leruste, président du SNEMG. L’intégration via la commission nationale, qui sera la voie classique jusqu’en 2015, est la voie la plus rapide pour la titularisation. »
Filière universitaire de médecine générale
Le SNEMG privilégie l’intégration aux concours
Publié le 12/04/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8748
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