55,2 % des 8 124 candidats aux épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) de 2016 sont des femmes. Mais elles ne représentent que 47,8 % des 1 000 premiers classés (42,4 % dans les 500 premiers).
Globalement, la proportion d’hommes dans le haut du classement 2016 est supérieure à celle des femmes alors qu'elles sont plus nombreuses à se présenter aux épreuves. Symbole de cette réussite, le major de la promotion est un garçon, Maxime Teisseyre, âgé de 24 ans.
Les hommes mieux classés en 2015 déjà
Les hommes réussiraient-ils mieux aux ECNi ? Sont-ils davantage motivés pour décrocher la spécialité de leur rêve ? Déjà en 2015, ils étaient mieux représentés dans le haut du classement : 60,0 % dans les 100 premiers, 55,4 % dans les 500 premiers, 50,0 % dans les 1 000 premiers.
L’année dernière, les femmes étaient également plus nombreuses à se présenter aux épreuves puisqu’elles constituaient 58,1 % du contingent (sur 8 881 candidats).
Ce chiffre s’inscrit dans la tendance à la féminisation de la profession constatée ces dernières années. En 2016, 54 % des médecins en exercice sont des hommes, selon l'Ordre. Mais la proportion s’inverse brutalement si l’on regarde les praticiens de moins de 30 ans. Les femmes représentent alors 66 % des effectifs. Dans moins de dix ans, elles seront très probablement majoritaires au sein la profession.
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