STRESSÉS, harassés, agacés, parfois abattus, soulagés aussi et plus rarement confiants, plus de 7 200 carabins ont planché pendant trois jours, la semaine dernière, dans le cadre des épreuves classantes nationales (ECN) qui se sont déroulées dans sept villes de France. « Le Quotidien » a choisi d’aller à la rencontre de ces étudiants à Lyon, à Marseille et à Tours, à un moment crucial de leur vie où, pour beaucoup, tout se joue puisque de leurs résultats dépendra le choix (actif ou subi) de leur spécialité et de leur ville d’affectation. Le sentiment, ont expliqué plusieurs d’entre eux, que leur avenir professionnel d’une certaine façon s’écrit en trois jours… S’éclaircit ou s’assombrit.
Au menu : dossiers cliniques et lecture critique d’article. À l’issue des épreuves, nombre d’étudiants inquiets qui ont souvent le sentiment d’avoir été piégés par le temps, par les énoncés, par le niveau d’exigence, par les trous de mémoire et même… par le bruit des surveillants, qui redoutent d’être passés « à côté » des sujets et donc, peut-être, de la carrière rêvée. Des rêves, pourtant, ils en ont beaucoup à ce stade de leurs études, rêves de spécialités chirurgicales, mais aussi de la médecine générale, d’un exercice regroupé, d’un cadre de vie agréable, de pouvoir travailler « autrement », espoir surtout de trouver un « équilibre entre vie professionnelle et vie familiale », comme le résume une étudiante.Les classements individuels ne seront connus que mi-juillet. Puis viendra le moment du choix (septembre) en amphithéâtre de garnison, à Lognes, en Seine-et-Marne. D’ici-là, les futurs internes n’ont pas fini de gamberger.
« L’accès au secteur 2 pour tous, meilleur moyen de préserver la convention », juge la nouvelle présidente de Jeunes Médecins
Jeu concours
Internes et jeunes généralistes, gagnez votre place pour le congrès CMGF 2025 et un abonnement au Quotidien !
« Non à une réforme bâclée » : grève des internes le 29 janvier contre la 4e année de médecine générale
Suspension de l’interne de Tours condamné pour agressions sexuelles : décision fin novembre