Les universités des zones d'alerte renforcée* (Bordeaux, Lyon, Nice, Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Rennes, Rouen, Grenoble et Montpellier au 26 septembre) et maximale** (Paris et la petite couronne, Aix-Marseille et la Guadeloupe) sont sommées de réduire leur jauge d'étudiants sur les bancs de leurs facultés, dans les bibliothèques universitaires et dans les espaces de restauration à partir de mardi 6 octobre, a annoncé ce lundi 5 octobre le ministère de l'Enseignement supérieur.
Les récentes évolutions de la #COVID19 conduisent à restreindre les capacités d’accueil des établissements d’enseignement supérieur situés en zones d’alerte renforcée ou d’alerte maximale à 50 % de leur capacité nominale dès le 6 octobre. pic.twitter.com/qkSCWzXOje
— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) October 5, 2020
Pour les facultés de médecine, déjà très tournées vers le numérique depuis le confinement, l'évolution de l'épidémie n'occasionne que très peu de changement de planning et d'organisation. De manière générale, l'ensemble des carabins de la 2e à la 6e année ont quasi tous repris les cours à distance en septembre. « À la fac, la distanciation sociale était difficile à respecter, sauf pour les TD et groupes de travail en petit effectif, qui se déroulent toujours en présentiel », explique Morgane Gode-Henric, présidente de l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF).
Les réorganisations sont surtout destinées aux étudiants en première année de fac, en PASS et LAS. Selon l'ANEMF, les UFR avaient déjà mis en place d'eux-mêmes plusieurs organisations pour bien accueillir les jeunes : scinder les promotions en deux, alterner un jour sur deux ou une semaine sur deux la venue d'une promotion sur site, condamner un siège sur deux en amphis…
Les facultés avaient déjà basculé dans le numérique lors du confinement et les nouveaux scénarios préparés ces derniers mois assuraient déjà la continuité pédagogique à 100 % en distanciel ou en hybride (une partie à l'université, une partie en dehors). En revanche, rien n'est encore tranché sur les modalités d'organisation des partiels du semestre en cours.
* Zone d'alerte renforcée : taux d’incidence supérieur à 150 nouveaux cas pour 100 000 habitants et taux d’incidence chez les personnes âgées supérieur à 50 cas pour 100 000 habitants
** Zone d'alerte maximale : taux d’incidence supérieur à 250 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Taux d’incidence chez les personnes âgées supérieur à 100 cas pour 100 000 habitants. Part des patients Covid en réanimation = 30%
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