Dans un communiqué, l’association d’urgentistes SOS-Médecins annonce avoir quitté le comité d’organisation de l’étude conduite par la HAS (Haute autorité de santé) sur « les recommandations de bonnes pratiques sur les modalités de prise en charge d’un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale ». L’association précise qu’elle ne peut « cautionner les méthodes et la partialité des travaux qui ne prennent pas en compte son expérience largement éprouvée et reconnue depuis 44 ans ». SOS Médecins, qui indique avoir mis en place « un système de prise en charge des appels et des patients qui donne pleinement satisfaction aux patients et aux pouvoirs publics », constate que le texte en cours de validation par la HAS « tend à défaire le maillage d’effecteurs au profit d’une régulation médicale qui immobiliserait les médecins derrière leur téléphone ». Pour l’association, ce modèle du « tout régulation » serait d’un coût « très supérieur » à celui de l’organisation actuelle, et « ignore délibérément l’importance de la présence au chevet des patients, et pourrait avoir un impact particulièrement négatif sur la santé publique ».
Permanence des soins
SOS Médecins claque la porte de la HAS
Publié le 03/11/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 8849
Padhue : Yannick Neuder promet de transformer les EVC en deux temps
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne