Enregistrement publié par L’Est Républicain

Ce fait divers tragique n’est pas sans rappeler la mort de Naomi Musenga, cette jeune mère de famille décédée après qu’une opératrice du Samu de Strasbourg avait pris à la légère les symptômes décrits au téléphone. Une comparaison que réfute toutefois le responsable de la communication du CHU de Besançon, joint mardi 15 octobre par Le Quotidien. « Dans le cas de M. Queffelec, la première hypothèse posée par le médecin régulateur urgentiste a conduit à déclencher une ambulance, puis, suite à l’appel des ambulanciers présents auprès du patient, à déclencher un Smur », résume-t-il.

Les failles dans la chaîne de responsabilités et les manquements ayant conduit à ce décès ont été examinés par la commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux. Cette commission indépendante a établi la responsabilité de l'hôpital dans ce décès, à hauteur de 70 % des dommages subis. La part de responsabilité de la société d’ambulances étant estimée à 10 %, rappelle L’Est Républicain. Le dossier était resté inabouti pendant près de deux ans pour des raisons procédurales.

L’hôpital de Besançon a pris acte des conclusions de l’expertise indépendante. « Le CHU s’est bien évidemment rangé à cette expertise et a souhaité en lien avec la famille trouver un accord permettant d’indemniser par le biais de son assureur le plus justement possible la compagne de M. Queffelec et ses enfants », indique le CHU par voie de communiqué. « Une suite favorable à l’ensemble des demandes de la famille de M. Queffelec, formulée par leur avocate, a été donnée le 10 avril », assure l’établissement public.