Grâce à la multiplication des sources d'information médicale en ligne, les Français s'autodiagnostiquent beaucoup mais mal, selon une étude* effectuée par 360 medics, une start-up lyonnaise spécialisée dans le développement d'outils numériques pour la pratique des médecins.
La société s'est intéressée à l’impact de l’autodiagnostic sur la relation patient/médecin et sur la manière dont est perçue cette pratique par les soignants. Les résultats sont sans appel : 82,8 % des professionnels de santé déclarent recevoir « souvent » ou « fréquemment » des patients qui se sont autodiagnostiqués juste avant la consultation ; mais surtout, ces autodiagnostics sont jugés erronés dans près de 90 % des cas. Plus précisément, 46,5 % des professionnels de santé indiquent que les auto-diagnostics de leurs patients sont « peu souvent valides », 38,6 % qu'ils sont « rarement valides » et 6,6 % qu'il ne sont « jamais bons ».
*Étude réalisée par questionnaire auto-administré entre le 2 août et le 12 septembre 2019 auprès de 300 professionnels de santé (dont 53 % de médecins, 21 % d'infirmiers et 14 % de pharmaciens).
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