À l’issue d’une réunion avec Marisol Touraine jeudi soir, quatre intersyndicats de praticiens hospitaliers (CPH, CMH, INPH, SNAM-HP) ont levé leur appel à la grève nationale.
Ils estiment avoir obtenu des garanties suffisantes sur le chapitre de la gouvernance hospitalière. La nomination des chefs de pôle, en particulier, a été remaniée, de façon à prendre davantage en compte l’avis de la communauté médicale.
Avenir Hospitalier reste mobilisé
Avenir hospitalier n’est pas sur la même longueur d’onde. Cet intersyndicat, qui représente en majorité des spécialistes exerçant au bloc et en plateau technique, continue d’appeler les praticiens à la grève des soins non urgents mardi 14 octobre.
À ses yeux, les avancées obtenues sur la gouvernance ne répondent que partiellement aux problèmes des hôpitaux. Le manque d’attractivité des carrières médicales, pointe Avenir hospitalier, reste entier. L’annonce d’une mission parlementaire sur le sujet reporte de plusieurs mois les réponses qu’attendent les praticiens, notamment les anesthésistes-réanimateurs, dont la mobilisation sera forte mardi.
À Paris, des médecins Padhue dans la rue pour dénoncer l’aberration de leur quotidien
Revalorisation des astreintes : les praticiens hospitaliers maintiennent la pression
Praticiens diplômés hors UE
Les Padhue à nouveau dans la rue
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore