La solidarité syndicale n'a jamais été aussi forte, même si Michel Dru, président du SNPHAR-E, est d'accord sur le fond des revendications portées par le Syndicat national des médecins remplaçants (SNMRH), mais pas sur la forme, à savoir sur les moyens d'y parvenir comme cet appel à l'arrêt de toute mission de remplacement durant les congés scolaires. La cause du conflit avec la ministre est liée au décret du 26 novembre 2017 qui réduit les rémunérations de 40 % en trois ans pour ces médecins remplaçants, en instaurant un nouveau plafonnement journalier. La situation s'est envenimée début octobre 2018, date où le ministère de la Santé a déposé une plainte ordinale à l'encontre des trois médecins membres du bureau du SNMRH. L'Ordre des médecins en juin s'était indigné de la prise de position du SNMRH en qualifiant son action de boycott. Le SNPHAR-E conteste cette façon de faire du ministère, jugeant cette sanction comme une décision délibérée de limiter la parole syndicale. D'autres points d'accord existent bien entre les deux syndicats, comme l'attractivité des carrières des médecins hospitaliers. En témoigne leur volonté commune d'avancer sur les améliorations du statut du PH, à savoir le temps de travail, le déroulement de carrière et la rémunération et les régimes indemnitaires. On attend désormais les réactions des autres syndicats hospitaliers.
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