Le premier centre européen de lutte contre le cancer, en négociation depuis plusieurs années avec le Koweït, fait un pas de plus vers la création d’un établissement satellite dans la richissime pétromonarchie.
Le 21 octobre dernier, à l’occasion de la visite officielle en France du Premier ministre koweïtien Cheikh Jaber Al Moubarak Al Hamad Al Sabah, une lettre d’intention, « qui marque la volonté de préfigurer la future structure », a été signée entre la France et le Koweït. Une étape jugée « très importante » par Charles Guépratte, directeur général adjoint de l’hôpital Gustave Roussy.
Aucun calendrier précis n’est pour le moment fixé. L’hôpital satellite devrait cependant être abrité à Koweït-City dans des bâtiments déjà existants qui seront réaménagés.
Des parcours de soins innovants
Son déploiement s’étalera sur deux ans. Durant cette période, la gouvernance sera assurée par une équipe permanente de professionnels issus du centre de référence francilien, composée de soignants et d’administratifs. Leur mission : « assurer la mise en place du modèle Gustave Roussy, tant sur le management, l’organisation des soins, que les pratiques médicales ».
Une fois achevé, l’hôpital satellite proposera « des parcours de soins innovants » en cancérologie dans des domaines aussi variés que le sein, la gynécologie, le digestif, l’hématologie, la dermatologie, l’urologie, les bronches, la tête et le cou.
L’incidence du cancer est élevée au Koweït. Sous le poids de la forte consommation de tabac et des mauvaises habitudes alimentaires, la maladie y frappe par exemple les femmes dix ans plus tôt en moyenne qu’ailleurs dans le monde.
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