Le ministre de la Défense a découvert vendredi dernier l’aile sud de l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Bégin, à Saint-Mandé. Inaugurés cet été après 3 ans de travaux, ses bâtiments abritent les services de pointe en médecine, chirurgie, obstétrique qui font de l’HIA une référence dans le soutien aux forces armées, mais aussi aux civils (80 % de son public). Le ministre de la Défense et des Anciens combattants a d’abord parcouru le centre de décontamination des blessés chimiques (photo) où des médecins équipés procèdent au découpage des tenues des victimes masquées et séparées en deux files selon leur degré d’invalidité, puis à leur douche.
À l’issue de cette étape, le blessé, identifié par un bracelet, est conduit aux urgences en passant par une salle de triage où son état est réévalué et les thérapeutiques mises en route. Quatre sas de réanimation sont disponibles pour les cas les plus graves. Les patients sont ensuite guidés, via des ascenseurs sécurisés contre les risques de contagion, au service des maladies infectieuses et tropicales. Ses 25 lits accueillent des rapatriés sanitaires et des victimes d’accidents chimiques ou de pandémie. Deux chambres de confinement sont consacrées à des patients hautement contagieux, en particulier atteints de bactéries multirésistantes ou de tuberculose. Gérard Longuet a enfin traversé la fédération des laboratoires qui, classés sécurité niveau 3, travaillent également au profit des hôpitaux du Val-de-Grâce et Percy.
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