Le leader français de l’hospitalisation privée, Générale de santé, a enregistré un chiffre d’affaires en « léger repli » en 2012 (-1,4 %, soit 1,928 milliard d’euros). Le périmètre du groupe s’est resserré l’an passé en raison de la vente de deux cliniques. À périmètre constant, le chiffre d’affaires progresse de 2,5 %.
Générale de santé a vendu les murs des deux tiers de ses cliniques depuis 2006 pour dégager du cash et financer sa croissance externe. Une stratégie à la rentabilité limitée, car les charges locatives progressent plus vite que le chiffre d’affaires. Ce qui explique que l’excédent brut d’exploitation diminue de 3,7 %. La dette financière (emprunts, découvert bancaire...) atteint 769 millions d’euros, en baisse par rapport à 2011.
Le nombre de séjours a progressé de 1,2 % sur douze mois. L’augmentation d’activité concerne la médecine (+2,7 %), la chirurgie (+1 %), la psychiatrie (+3,3 %), les urgences (+4,3 %). A contrario, l’obstétrique est en recul (-2,8 %).
« Malgré l’environnement tarifaire restrictif, le groupe a décidé de maintenir une politique volontariste d’investissements : renouvellement de ses équipements, modernisation des établissements, développement de son offre de services », commente Générale de santé. Créée en 1987, la société a délaissé l’Italie il y a quelques années pour se recentrer sur la France seule. Coté en bourse, le groupe est composé de 106 établissements (19 400 salariés, 5 050 médecins).
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