La reconstruction du CHU sur l’île de Nantes aura bien lieu. Mardi 16 juillet, le ministère de la Santé a approuvé ce projet qui doit se concrétiser entre 2023 et 2025 et dont le coût est évalué entre 600 et 900 millions d’euros. La question de la réalisation de ce super CHU était en suspens depuis 2011.
Le nouvel établissement regroupera sur une dizaine d’hectares l’hôtel-Dieu et l’hôpital Nord Laënnec, deux des trois gros sites de l’actuel CHU nantais, dont les installations vieillissantes ne répondraient plus aux exigences d’accueil des patients. Surtout, ce regroupement doit permettre de réaliser des économies sur les activités de court séjour, aujourd’hui réparties sur deux établissements.
« Ce nouvel hôpital permettra d’améliorer l’offre de soins pour tous, garantira aux personnels du CHU de meilleures conditions de travail, permettra le développement de la recherche et de la formation avec les facultés de médecine à proximité », se réjouissent les élus de la majorité nantaise.
Une nouvelle affaire « Notre-Dame-des-Landes » ?
Ce projet d’envergure, porté par le Premier ministre et ancien maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, ne fait pas l’unanimité. Les opposants reprochent un manque de transparence sur le dossier et s’interrogent sur la pertinence d’une implantation en plein centre ville. « Il y a des questions en suspens. Où trouver le milliard d’euros ? L’île est-elle inondable ? », s’interrogeait Laurent Martinez, conseiller régional Europe-Ecologie-les-Verts, au mois de mars dernier. Quant aux personnels des hôpitaux, ils redoutent que ce regroupement ne conduise à des suppressions de postes.
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