La chirurgie gynécologique se doit d’étendre les indications de la chirurgie ambulatoire, au-delà des gestes marqueurs recensés (lire encadré), à des gestes non-marqueurs parfaitement standardisés, en premier lieu à la chirurgie de l’incontinence urinaire avec pose de bandelettes sous-urétrales (lire aussi p. 9), et à la chirurgie du prolapsus, par voie vaginale ou cœlioscopique, en particulier quand elle n’intéresse qu’un étage (cure de cystocèle ou de rectocèle isolées).
Une fois l’intégralité de la chirurgie hystéroscopique, cœlioscopique annexielle et d’incontinence urinaire réalisée en ambulatoire, l’incitation à la réalisation d’autres actes suivant cette modalité doit faire partie des axes de développement de cette modalité. Sont concernées, au premier chef, l’hystérectomie par voie vaginale ou cœlioscopique, les cures de prolapsus avec hystérectomies subtotales, les chirurgies oncologiques mammaire et utérine, en particulier pour le cancer de l’endomètre ou la réalisation isolée de curage pelvien, autant d’actes dont les taux de réalisation en ambulatoire sont encore faibles, globalement inférieurs à 10 %, voire à 2 % pour les hystérectomies.
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