LE MAIRE de Paris s’empare du dossier AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), en prenant position sur deux points « chauds » : la restructuration de la chirurgie cardiaque et le déménagement du siège. Dans un courrier daté du 9 mars, qu’il adresse au directeur général de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, Claude Évin, Bertrand Delanoë s’émeut du projet de restructuration qui devrait conduire à la fermeture de la chirurgie cardiaque à Créteil (hôpital Henri Mondor). L’élu socialiste relaye la crainte des médecins « de voir disparaître la place reconnue de cet hôpital dans le domaine universitaire ». « Si ces restructurations ont bien lieu, les départements en dehors de Paris n’auront qu’une offre privée », précise le maire de la capitale.
Dans un autre courrier daté du 14 mars, Bertrand Delanoë écrit cette fois à Mireille Faugère, directrice générale de l’AP-HP. Il conteste le projet de restructuration de l’Hôtel-Dieu, qui doit accueillir le siège de l’AP-HP. « L’ambition justifiée pour le centre de Paris d’un grand pôle de soins ambulatoires médicaux et chirurgicaux associé à des urgences disparaît sans concertation, déplore le maire. Pourtant, une offre publique en secteur opposable est une nécessité absolue ». « Le système public de santé en général et l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris en particulier, représentent un bien commun à la fois dans la proximité et dans l’excellence, et il me tient à cœur de les défendre avec détermination », indique Bertrand Delanoë à Mireille Faugère.
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