La Clinique d'Orthez (Pyrénées-Atlantiques) a été mise en examen pour « homicide involontaire », un mois après la mise en examen du centre hospitalier de la commune, dans l'affaire du décès d'une patiente à la maternité de la ville en septembre 2014, a indiqué mercredi l'avocat de la famille de la victime.
« Le juge d'instruction estime que le Centre hospitalier et la Clinique partagent la responsabilité de la mort de la patiente pour la présence de leur personnel et l'utilisation du matériel opératoire le jour du drame », a déclaré à l'AFP l'avocat.
Le médecin-anesthésiste belge qui avait en charge la victime et qui avait bu le soir du drame, a déjà été mise en examen pour « homicide involontaire aggravé » dans ce dossier instruit à Pau. Un second praticien, l'obstétricien présent à la maternité d'Orthez le soir des faits, a quant à lui été mis en examen en mars 2016 pour « non-assistance à personne en danger ».
Le 26 septembre 2014, cette anesthésiste était chargée d'une patiente de 28 ans à la maternité d'Orthez. Ce médecin venait d'être recruté depuis peu par la clinique privée d'Orthez, qui la mettait à disposition de la maternité publique de la ville dans le cadre d'une convention entre les deux établissements.
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore
Suicides de soignants à l’hôpital : Vautrin, Borne et Neuder visés par une plainte, ainsi que l’AP-HP
Opacité tarifaire, pratiques commerciales trompeuses… Les cliniques rappelées à l’ordre par Bercy
Vers un moratoire sur les fermetures des maternités ? Les obstétriciens du Syngof disent non