Alors que le montant moyen de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) a été rendu public par le directeur général de la CNAM, Nicolas Revel, dans une interview au « Quotidien », (6 264 euros par généraliste pour 2014), la CSMF se félicite d’un « accord gagnant gagnant » entre l’assurance-maladie et les praticiens.
Le syndicat du Dr Jean-Paul Ortiz salue ce dispositif « qui est à ce jour le seul qui rende visible l’action des médecins libéraux en matière de santé publique et valorise leur pratique ».
Introduire de nouveaux indicateurs
Si elle juge que le système reste perfectible (des rémunérations relatives aux exercices 2012 et 2013 de la ROSP n’ont toujours pas été payées), la CSMF reconnaît que le mécanisme est « vertueux ». Il entraîne selon elle une baisse des coûts « grâce notamment à l’impulsion donnée en matière de prévention de certaines maladies ».
Ce satisfecit n’empêche pas la CSMF de plaider pour l’extension de la ROSP à toutes les spécialités, et pour l’introduction de nouveaux indicateurs « essentiels à une meilleure prise en charge ».
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