Le gouvernement a décidé ce mardi d’ajouter 300 millions d’euros sur dix ans au fonds de compensation mis en place pour aider les hôpitaux ayant contracté des emprunts à risque et qui, face à la flambée du franc suisse, ont vu leur dette s’alourdir.
Le dispositif d’aide passe de 100 millions d’euros répartis sur trois ans à 400 millions d’euros.
« Ces ressources supplémentaires seront intégralement apportées par une contribution des banques et permettront d’aider en priorité les hôpitaux dont la situation est la plus critique », a indiqué Marisol Touraine, répondant directement à une demande de la Fédération hospitalière de France (FHF).
Les emprunts toxiques représentent 1,5 milliard d’euros sur les 30 milliards d’encours de dette des hôpitaux.
À Paris, des médecins Padhue dans la rue pour dénoncer l’aberration de leur quotidien
Revalorisation des astreintes : les praticiens hospitaliers maintiennent la pression
Praticiens diplômés hors UE
Les Padhue à nouveau dans la rue
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore