Les gliomes représentent 30% des tumeurs intracraniennes et 80% des tumeurs cérébrales malignes. Ils affectent près de 4 000 sujets par an en France et représentent 2 % des cancers de l’adulte. La plupart des gliomes engagent le pronostic vital, et sont la troisième cause de mortalité par cancer chez l’adulte jeune.
Les cellules des gliomes infiltrent activement le parenchyme cérébral, ce qui leur permet d’échapper aux thérapies focales (chirurgie et radiothérapie), et de donner naissance à de nouveaux foyers tumoraux au voisinage direct ou à distance de la tumeur initiale.
♦Hormis le petit nombre de cas de gliomes radio-induits ou les formes génétiques rares bien caractérisées, les causes de ces tumeurs sont encore mal connues. Le risque de gliome dépend en partie de facteurs génétiques et possiblement environnementaux.
La classification OMS des gliomes, établie sur un consensus, classe les gliomes selon deux critères, l’origine cellulaire supposée (astrocytaire, oligodendrogliale ou mixte) et le grade histologique qui tient compte de plusieurs paramètres : la différenciation cellulaire, la densité cellulaire, la présence d’atypies nucléaires, le degré d’activité mitotique et la présence de nécrose. On distingue ainsi les tumeurs astrocytaires (grade I à IV), oligodendrogliales (grades II et III), oligoastrocytaire (grade II et III) (1). Cependant cette classification est subjective et peu reproductible. Aussi les biomarqueurs moléculaires prennent une place grandissante, en raison de leur valeur diagnostique, pronostique voire prédictive. Ils seront pris en compte dans la classification des gliomes, en complément de l’analyse morphologique (2, 3).
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