1. Parmi les symptômes suivants, quel est celui qui évoque le plus une polypose naso-sinusienne ?
A. Une obstruction nasale. B. Une rhinorrhée antérieure. C. Une anosmie. D. Une cacosmie. E. Une rhinorrhée postérieure.
La polypose naso-sinusienne (n°2587 du 13 janvier 2012)
2. Selon les recommandations européennes, en prévention secondaire et chez les sujets diabétiques, le LDL-C doit être abaissé en-dessous de :
A. 0,70 g/l. B. 1,00 g/l. C. 1,15 g/l.
La prise en charge des dyslipidémies (n°2588 du 20 janvier 2012).
3. Chez les sujets à très haut risque cardiovasculaire (sujets diabétiques et prévention secondaire), si la valeur cible de LDL-cholestérol ne peut être atteinte, il est recommandé de réduire le LDL-C d'au moins :
A. 30 %. B. 40 %. C. 50 %.
La prise en charge des dyslipidémies (n°2588 du 20 janvier 2012).
4. Concernant les règles à respecter lors du rattrapage vaccinal chez l’enfant et l’adulte, quelles sont les propositions exactes ?
A. Chaque dose de vaccin compte : il n’est jamais nécessaire de tout recommencer.
B. L’existence d’une éventuelle immunité envers
la rougeole, la rubéole ou les oreillons contre-indique le vaccin ROR.
C. En cas d’incertitude sur le statut vaccinal contre l’hépatite B d’un adulte, il faut pratiquer une sérologie avant de vacciner.
Les vaccinations de rattrapage (n° 2589)
5. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes à propos des nodules thyroïdiens ?
A. 5 % des nodules thyroïdiens sont des cancers. B. L’échographie est indispensable.
C. Le sexe masculin et un âge supérieur à 65 ans sont des marqueurs cliniques de risque de cancer.
D. La surveillance des nodules non suspects repose uniquement sur la clinique.
6. En cas de suspicion d'inceste chez un mineur :
A. Le médecin doit être certain de la maltraitance avant de procéder au signalement.
B. Il est nécessaire d'obtenir le consentement de la victime avant de procéder au signalement.
C. Le signalement doit toujours être fait ou confirmé par courrier écrit avec accusé de réception.
D. Il n'y a pas d'obligation légale à informer les parents que l'on a fait un signalement.
Inceste : comment faire un signalement ? (n° 2594).
7. Chez l'ancien prématuré, on considère que le rattrapage de la croissance staturo-pondérale doit être terminé à :
A. 2 ans. B. 3 ans. C. 4 ans.
L’évolution des prématurés (n° 2595)
8. Chez les anciens prématurés, les vaccinations doivent être effectuées en tenant compte :
A. De l'âge réel. B. De l'âge corrigé.
L’évolution des prématurés (n° 2595)
9. L'association corticoïdes inhalés-bronchodilatateurs inhalés de longue durée
d'action est recommandée dans le traitement de la BPCO à partir :
A. Du stade II (BPCO modérée). B. Du stade III (BPCO sévère).
C. Du stade IV (BPCO très sévère).
10. En cas d'exacerbation de BPCO sans signe de gravité et sans expectoration purulente, le traitement de première intention repose sur :
A. Un bronchodilatateur inhalé. B. Un corticoïde inhalé.
C. Un corticoïde systémique. D. Un antibiotique.
11. En cas de sinusite maxillaire aiguë purulente de l'adulte, le traitement antibiotique de première intention repose sur :
A. L'amoxicilline. B. L'amoxicilline-acide clavulanique. C. Une céphalosporine.
Infections ORL chez l’adulte : quelle antibiothérapie ? (n° 2598)
12. A propos de la contraception, quelles sont les réponses exactes ?
A. 2/3 des IVG sont dus à un échec contraceptif.
B. Pilule, patch et anneau vaginal contraceptif ont la même efficacité mais pas les mêmes contre-indications.
C. Un patch décollé plus de 48 heures justifie les mêmes précautions qu’un oubli de pilule de plus de 12 heures.
D. L’efficacité contraceptive d’un implant est de 3 ans, quelles que soient les caractéristiques de la patiente.
E. L’efficacité du DIU au levonorgestrel est de 5 ans.
La contraception aujourd’hui (n° 2599)
13. On parle d'insuffisance rénale chez le sujet âgé lorsque le débit de filtration glomérulaire est :
A. < 60 ml/mn/1,73m2. B. < 45 ml/mn/1,73m2. C. < 30 ml/mn/1,73m2.
Le rein du sujet âgé (n° 2601)
14. La perte physiologique de DFG chaque année est de 1 ml/min/1,73m²). Un suivi néphrologique est nécessaire lorsque la perte de DFG sur une année est supérieure à :
A. 3 ml/mn/1,73m2. B. 5 ml/mn/1,73m2. C. 10 ml/mn/1,73m2.
Le rein du sujet âgé (n° 2601)
15. Le caractère focal d'un déficit neurologique est l'un des critères permettant d'en suspecter la nature vasculaire. Parmi ces signes, lesquels peuvent être considérés comme focaux ?
A. Hémiplégies ou hémiparésies, complètes ou partielles. B. Hémisyndromes sensitifs.
C. Troubles de la parole. D. Diplopie isolée. E. Cécité monoculaire.
F. Confusion mentale. G. Ataxie isolée.
Conduite à tenir dans les premières heures de l’AVC (n° 2605)
16. En cas d'appel pour un patient présentant des signes évocateurs d'AVC, il est recommandé :
A. De se rendre en urgence auprès de lui et d'appeler le Centre 15 après examen clinique.
B. D'appeler directement le Centre 15.
C. D'appeler une ambulance et d'orienter le patient vers le service d'urgences le plus proche.
Conduite à tenir dans les premières heures de l’AVC (n° 2605)
17. En présence de signes cliniques typiques d'insuffisance cardiaque, et en dehors d'une décompensation aiguë, les examens paracliniques à réaliser en première intention sont :
A. Electrocardiogramme 12 dérivations. B. Echocardiographie. C. Le dosage des D-dimères.
18. Quelle est la première cause d'insuffisance cardiaque systolique ?
A. Les cardiopathies ischémiques. B. L'hypertension artérielle. C. Les valvulopathies.
D. L'arythmie par fibrillation atriale.
19. Concernant la prévention palustre, quelles propositions sont exactes ?
A. Dans les habitations, la climatisation diminue les risques de piqûres.
B. La durée de protection des répulsifs varie de 4 à 8 heures.
C. Les répulsifs sont utilisables à tout âge.
D. L’IR 3535 doit être privilégié chez les jeunes enfants et les femmes enceintes.
La prévention palustre chez le voyageur (n° 2609)
20. L'association chloroquine-proguanil est prescrite à un patient prévoyant un séjour de deux semaines en zone palustre (groupe 2). Le traitement doit être pris :
A. Une semaine avant le départ, pendant le séjour et durant les 4 semaines qui suivent le retour.
B. Pendant le séjour et durant les 4 semaines qui suivent le retour.
C.10 jours avant le départ, pendant le séjour et durant les 3 semaines qui suivent le retour.
La prévention palustre chez le voyageur (n° 2609)
21. Pour affirmer le diagnostic d'hypotension orthostatique, la PA doit d'abord être mesurée en décubitus durant au moins 5 minutes, puis toutes les minutes après le passage en orthostatisme pendant :
A. 1 minute. B. 3 minutes. C. 5 minutes.
L’hypotension orthostatique (n° 2610)
22. La première cause d'hypotension orthostatique est :
A. La dysautonomie diabétique. B. L'origine médicamenteuse. C. Les maladies neurodégénératives.
L’hypotension orthostatique (n° 2610)
23. Les médicaments indiqués dans le maintien de l'abstinence chez les patients alcoolo-dépendants sont :
A. Les benzodiazépines. B. L'acamprosate. C. La naltrexone. D. Le disulfirame.
E. Les antidépresseurs. F. Le baclofène.
Une nouvelle approche des troubles de l’alcoolisation (n° 2611)
24. Concernant la vaccination des adolescents :
A. Plus d’un sur deux a reçu l’ensemble des vaccinations recommandées.
B. À partir de 11 ans, la vaccination contre l’hépatite B peut être faite avec un schéma simplifié de deux injections à 20 microgrammes à 6 mois d’intervalle.
C. Le vaccin contre la varicelle doit être fait en schéma à deux doses pour tous les adolescents de 12 à 18 ans n’ayant pas eu la maladie.
D. Chez les filles, plus de 60 % des primo-infections HPV surviennent dans les cinq ans suivant les premiers rapports sexuels.
La vaccination des adolescents (n° 2612)
25. En prévention primaire cardio-vasculaire, l'inhibition plaquettaire par un agent anti-plaquettaire est recommandée :
A. Chez tous les diabétiques.
B. Chez les diabétiques à risque cardiovasculaire élevé.
C. En cas d'athérome carotidien infra-clinique.
D. En cas d'artériopathie oblitérante des membres inférieurs asymptomatique.
E. Chez les patients à risque cardiovasculaire élevé.
Agents anti-plaquettaires et maladie athéromateuse (n° 2612)
26. En cas d'obésité ou de surpoids, la réduction pondérale de 5 à 15 % est un objectif proposé :
A. Chez le sujet en surpoids avec comorbidité(s) associée(s).
B. Chez le sujet en surpoids sans comorbidité associée.
C. Chez le sujet en surpoids avec tour de taille élevé.
D. Chez le sujet obèse.
Excès pondéral de l'adulte (n° 2613)
27. Lorsqu'un dosage de PSA total est réalisé, on considère comme normale une augmentation de :
A. 0,4 ng/ml/an. B. 0,7 ng/ml/an. C. 1,0 ng/ml/an. D. 1,2 ng/ml/an.
28. En cas d’antécédents familiaux de cancer de la prostate chez des parents du 1er degré (père, fils), le risque de cancer de la prostate chez un patient est multiplié par :
A. 1,5. B. 2 à 5. C. 5 à 8.
29. L’IGRA a tous les avantages suivants sur l’IDR à la tuberculine sauf :
A. Il n’y a pas de faux positif avec le BCG. B. Il ne nécessite qu’une visite.
C. Il est plus sensible chez le nourrisson. D. Il peut être pratiqué facilement par une infirmière sans qu’elle n’ai à l’interpréter. E. q Il est plus sensible que l’IDR chez les sujets VIH quand le taux de CD4 baisse.
30. Il faut systématiquement évoquer le diagnostic de tuberculose dans toutes ces situations, sauf une. Laquelle ?
A. De principe chez un malade qui doit être mis sous anti- TNF gamma.
B. Chez un patient qui tousse depuis 3 semaines.
C.Chez un patient qui a des sueurs nocturnes depuis 3 semaines.
D. Chez un patient qui a un Quantiferon (test IGRA) positif 3 ans après une tuberculose maladie.
E. Devant la découverte d’une image cavitaire lors d’une radiographie pour suspicion de fracture de côtes.
31. Les principales complications tardives dont il faut surveiller la survenue chez un porteur de prothèse articulaire sont :
A. La luxation de la prothèse. B. L'usure de la prothèse. C. Le descellement de prothèse.
D. La fracture de prothèse. E. L'infection de prothèse.
Le suivi des prothèses articulaires (n° 2618)
32. La luxation de prothèse de hanche :
A. Survient le plus souvent au cours des trois premiers mois.
B. Survient le plus souvent au cours des six premiers mois.
C. Récidive dans 70 % des cas.
D. Ne récidive pas dans 70?% des cas une fois réduite.
Le suivi des prothèses articulaires (n° 2618)
33. Lorsqu'une élévation tensionnelle a été constatée après une première série de mesures effectuées au cabinet médical, la confirmation du diagnostic d'HTA nécessite :
A. Une seconde série de mesures au cabinet médical.
B. De procéder à une série de mesures en dehors du cabinet médical.
C. Aucune de ces deux options, la première série de mesures suffit.
34. Les valeurs normales de la pression artérielle en automesure sont :
A. PAS ≤ 140 et PAD 90 ≤ mmHg. B. PAS < 135 mmHg et PAD < 85 mmHg.
C. PAS < 130 mmHg et PAD < 80 mmHg.
35. Pour l'automesure tensionnelle, il est préférable d'utiliser un appareil validé :
A. Un brassard huméral. B. Un appareil de poignet. C. Le choix n'a pas d'importance.
36. En période périménopausique, la présence de ménométrorragies doit faire demander :
A. Un dosage sérique de FSH et de LH. B.Une échographie pelvienne.
C. Aucun examen d'emblée, ce symptôme étant particulièrement fréquent en périménopause.
La prise en charge de la périménopause (n° 2620)
37. Le test aux progestatifs (traitement par 10 jours de progestatifs puis stop) est considéré comme négatif en l'absence d'hémorragie de privation à l'arrêt du traitement :
A. Sur 1 mois. B. 2 mois de suite. C. 3 mois de suite.
La prise en charge de la périménopause (n° 2620)
38. Aujourd'hui, la mortalité liée à l'anorexie mentale est :
A. < 1 %. B. De 2 à 3 %. C. De 5 à 6 %. D. De 10 %.
Le repérage de l’anorexie mentale (n° 2621)
39. En cas d'anorexie mentale, l'objectif pondéral final est :
A. Le retour à un poids normal pour l'âge et la taille.
B. L’atteinte d'un poids minimal défini en accord avec la patiente comme limite à l'hospitalisation.
Le repérage de l’anorexie mentale (n° 2621)
40. Quelles situations doivent inciter à la prudence lors de la prescription d’une contraception ?
A. Un antécédent de thrombose veineuse superficielle documentée. B. L’après diabète gestationnel.
C. Un anneau gastrique. D. Un IMC › 35.
E. Une épilepsie traitée par anti-épileptiques inducteurs enzymatiques .
Les contraceptions difficiles (n° 2624)
Mise au point
La périménopause
Mise au point
La sclérose en plaques
Etude et Pratique
Appendicite aiguë de l’enfant : chirurgie ou antibiotiques ?
Mise au point
Le suivi des patients immunodéprimés en soins primaires