-› La survenue des fuites urinaires n’est pas obligatoirement liée au prolapsus. Son traitement dépend de la cause de cette fuite (2)
S’il s’agit d’une incontinence urinaire d’effort (IUE), le traitement est basé en premier lieu sur la rééducation périnéale et certains médicaments adrénergiques.
La chirurgie n’intervient qu’en cas de fuite importante et répondant mal à la rééducation et au traitement médicamenteux. Sont pratiqués le TVT (Tension free vaginal tape) et le TOT (Trans-obturator tape). Le TVT permet le soutien de l’urètre à l’effort grâce à une bandelette non résorbable tissée de Prolène (polypropylène) ; son taux de succès est d’environ 85% à 5 ans. Le TOT est une variante du TVT qui éviterait les plaies vésicales par les trocarts du fait de leur passage dabs ce cas par les trous obturateurs ; il diminuerait aussi le risque de dysurie du fait de l’horizontalité de la bandelette.
Ces interventions peuvent être associées à l’une des interventions chirurgicales décrites pour le traitement du prolapsus.
En cas d’instabilité vésicale, cause des fuites urinaires, la kinésithérapie (avec biofeedback) sera associée aux anticholinergiques, antispasmodiques, antidépresseurs, sympathomimétiques, ou encore les œstrogènes. (2)
-› Le traitement de l’incontinence anale repose sur la rééducation périnéale par biofeedback et un traitement chirurgical de la rupture sphinctérienne(2).
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