-› Au plan électro-clinique, on distingue les crises généralisées (comprenant les absences ou petit mal, les myoclonies, les crises cloniques, toniques, tonico-cloniques et atoniques) et les crises partielles (ou focales) incluant d'une part les crises partielles simples, c'est-à-dire sans altération de la conscience, d'autre part les crises partielles complexes avec altération du contact, et enfin les crises partielles secondairement généralisées.
-› La classification syndromique s'appuie sur trois types de critères (2).
• Sur des critères électro-cliniques tout d'abord, un syndrome pouvant être caractérisé par une association de crises généralisées et partielles, associés à différents signes cliniques ;
• Sur des critères étiologiques ensuite, reposant sur les données de l'imagerie cérébrale, de la biologie ou de la génétique ; au sein de cet axe étiologique, on individualise les épilepsies idiopathiques (prédisposition génétique sans lésion cérébrale identifiée), les épilepsies symptomatiques (d'une encéphalopathie sous-jacente [syndrome de West…] ou d'une tumeur cérébrale), et les épilepsies cryptogéniques (supposées symptomatiques mais sans cause retrouvée) ;
• Sur des critères pronostiques enfin.
Les crises situationnelles (ou aiguës ou accidentelles ou provoquées), liées par exemple à une anomalie métabolique (hypoglycémie, hyponatrémie…) ou à un sevrage alcoolique, et pour lesquelles on pense que l'éviction du facteur déclenchant suffira à éviter la récidive, sont considérées comme des cas à part et répertoriées sous le terme syndromes spéciaux dans la classification syndromique.
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