1. Ne pas arrêter le traitement de l’asthme sous prétexte que les vacances sont arrivées. Ne diminuer le traitement que si l’asthme est bien contrôlé, par paliers et après avis médical.
2. Respecter la règle des trois heures entre la prise d’un repas et l’effort physique.
3. Pas d’effort physique violent et/ou prolongé aux heures très chaudes de la journée.
4. Attention aux insectes piqueurs (abeilles, guêpes). Ne pas marcher les pieds nus dans l’herbe. Ne pas faire de gestes brusques. Ne pas mettre de parfum qui attire ces insectes.
5. Au soleil et en cas de baignade, éviter le contact entre les herbes et le corps mouillé : risque de d’affections cutanées (cloques) sur les parties mouillées, en contact avec les herbes et exposées au soleil.
6. L'alimentation. Chez l’enfant atteint d’allergie alimentaire au restaurant : ne consommer que les aliments simples et connus. Demander la composition des plats (de préférence au cuisinier qu’au serveur en indiquant ce à quoi on est allergique). Attention aux salades composées et aux glaces.
• Les repas au restaurant font parfois courir un risque d’intoxication, mais aussi d’allergie alimentaire (AA). Le choc histaminique est dû à la consommation de poissons bleus (thon, sardines, etc.) après rupture de la chaîne du froid. Sous l’action des bactéries, l’histidine de la chair des poissons se transforme en histamine. Le tableau ressemble à une AA au poisson, mais on observe des cas groupés ou successifs venant du même restaurant. Les PT aux poissons sont négatifs.
7. En cas d’orage : rester à l’intérieur des habitations pendant l’orage et plusieurs heures après la fin de celui-ci. Des épidémies d'asthme aigu grave ont été décrites après de violents orages d'été. Ces crises sont liées à la libération massive de particules polliniques micronisées. Les pollens ramollis par la pluie libèrent des granules très allergisantes qui pénètrent dans les petites bronches et provoquent des crises d'asthme.
8. Pas d’activité physique en cas de pic de pollution prévu. Si la pollution est prolongée, augmenter le traitement de fond de l’asthme.
9. En cas d’exposition pollinique prévue : prendre un traitement antiallergique en commençant trois-quatre jours avant l’exposition.
10. En cas d’incident allergique aigu, les recommandations actuelles stipulent que l’adrénaline IM est le traitement de première intention. Dans cette situation, penser à noter tout ce que l’enfant a fait dans les 4-6 heures précédentes, ce qu’il a bu ou mangé, tous les médicaments pris (aspirine), garder les étiquettes si possible et copier les menus.
ANAPHYLAXIE INDUITE PAR L’INGESTION D’ALIMENTS ET L’EXERCICE PHYSIQUE (AIIAEP) (8,9).
• La prise d’aliments suivie d’un effort (course à pied, vélo, natation) peut entraîner en quelques minutes un prurit palmo-plantaire, une rhinite, puis des symptômes plus graves si le sujet n’arrête pas l’effort (urticaire, bronchospasme, choc) avec menace vitale.
Ni l’ingestion de l’aliment seul, ni l’effort seul n’entraînent les symptômes. Seule leur combinaison compte. De nombreux aliments sont en cause : fruits de mer, céleri, pomme, pain, pâtes alimentaires (9).
• La prévention repose sur la règle des trois heures entre le repas, l’effort et l'évitement de la prise d'aspirine et d'AINS qui sont des facteurs favorisants.
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