– Il n’existe pas actuellement de traitement médicamenteux préventif d’efficacité démontrée.
– Les oligoéléments, les immunostimulants, les immunomodulateurs le soufre, les cures thermales ont été proposées mais aucune étude contrôlée n’a démontré leur intérêt.
- Les études avec les probiotiques ont donné des résultats discordants.
- Le vaccin pneumococcique conjugué pratiqué dans le cadre du programme de vaccination a réduit l’incidence des infections ORL, notamment des otites récidivantes. En revanche, pratiqué chez des enfants ayant déjà présenté des infections récidivantes, il n’a aucun effet (3, 6, 7).
– Plusieurs études suggèrent que la vaccination anti- grippale réduit la fréquence des otites. Cependant, la prévention des otites ne fait pas partie des indications de ce vaccin dans les recommandations vaccinales. De plus, l’efficacité des vaccins anti-grippaux inactivés injectables chez l’enfant est modeste. L’arrivée prochaine du vaccin vivant nasal pourrait changer la donne (9, 10).
– L’intérêt des lavages de nez réguliers (avec du sérum physiologique, du Prorhinel® ou de l’eau de mer) ou des solutions hypertoniques et du mouchage reste controversé.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
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