CHAPITRE 6 : DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL

Publié le 21/09/2012
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C'est, avant tout, l'herpès facilement reconnaissable cliniquement ou le développement de condylomes vulvaires parfois difficiles à affirmer ; les vaginites à Trichomonas et bactériennes ; mais, ce sont surtout les lésions de grattage et les allergies.

Les Prs Hewitt et Netter ont insisté sur le rôle possible dans ces cas des changements de savon ou de lessive, des protège-slips, des teintures de cheveux, des vernis à ongles, des shampoings d'usage récent et de l'état psychique des patientes qui se grattent surtout la nuit et le plus souvent en une région précise de la vulve ou du périnée. Ces causes sont à rechercher attentivement en l'absence de filaments.

À ce propos, il serait souhaitable que les pharmaciens ne s'autorisent à conseiller un antimycosique à des clientes venant se plaindre de prurit que si celles-ci ont déjà eu un épisode de mycose confirmée. Sans quoi la mise en place d'ovule d'azolé ne peut que rendre plus difficile un diagnostic étiologique.



Source : lequotidiendumedecin.fr