› Les AINS constituent le traitement symptomatique de première ligne, permettant habituellement de contrôler efficacement les symptômes articulaires. La posologie et la durée seront minimales mais suffisantes pour contrôler les symptômes.
Le choix de l’AINS est individuel, fonction des comorbidités éventuelles du malade. Les coxibs sont par exemple privilégiés en cas de problème digestif, alors que le naproxène est préférable en cas de facteurs de risque cardiovasculaires.
En raison de la variabilité individuelle de la réponse à un AINS donné, l’essai de plusieurs molécules est nécessaire avant de conclure à une inefficacité de la classe.
› Les antalgiques des trois paliers peuvent être utilisés pour les douleurs résiduelles, ou en cas d’échec, de contre-indication ou d’intolérance aux AINS, en association au traitement physique.
› Les injections locales de corticoïdes (arthrite et enthésite, notamment) peuvent être envisagées mais la corticothérapie générale est réservée aux situations où aucune autre alternative thérapeutique n’est efficace ou envisageable.
› Il n’y a pas d’indication actuelle à un traitement de fond conventionnel (méthotrexate, leflunomide, salazopyrine) pour les manifestations axiales ou enthésitiques isolées ; ces derniers peuvent être envisagés en cas d’arthrite périphérique réfractaire au traitement symptomatique.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)